Bienvenue dans cette édition hors-série de Ledger !
Too long to read :
Le confort de nos vies nous ramolli.
L'inconfort était autrefois synonyme de fuite devant des prédateurs affamés. Aujourd'hui, l'inconfort signifie avoir une mauvaise connexion wifi.
Si vous ne testez pas vos limites, vos limites se réduisent.
La seule façon de grandir (physiquement, mentalement, émotionnellement) est de repousser ses limites préconçues.
Le confort de nos vies nous ramolli.
Je suis convaincu des bienfaits d’un instant d’inconfort.
Je vais bientôt pratiquer mon Misogi 2023.
Le Misogi est un ancien rituel shintoïste japonais qui consiste à se rendre en pèlerinage à une chute d'eau glacée et à se tenir sous l'eau froide.
Mais je vois le Misogi de manière plus large, comme un défi épique dans la nature qui teste mes limites (à la fois mentalement et physiquement).
Il s'agit pour moi d'accepter l'inconfort.
De faire quelque chose de si difficile que ça change ma perspective sur le reste de l’année.
L'inconfort était autrefois synonyme de fuite devant des prédateurs affamés.
Aujourd'hui, l'inconfort signifie avoir une mauvaise connexion wifi...
Nous quittons rarement nos zones de confort. Résultat ?
On développe une aversion pour le risque, de l'anxiété et un fonctionnement bien en deçà de notre véritable potentiel.
Mon constat : si vous ne testez pas vos limites, vos limites se réduisent.
La seule façon de grandir (physiquement, mentalement, émotionnellement) est de repousser ces limites préconçues.
Mettez votre corps à l'épreuve.
Renforcez votre esprit.
Je pars survivre trois jours en forêt.
1 gourde.
1 couteau.
Rien de plus.
Il y a deux règles pour un Misogi :
Il doit être VRAIMENT difficile ; avec seulement 50 % de chances de réussir.
Vous ne pouvez pas mourir. (Autrement dit, il faut que ce soit sans danger).
Exemples : marcher 12 miles avec un sac à dos de 45 livres, nager 1 km jusqu'au rivage (avec un bateau d'escorte), plonger dans le froid pendant 5 minutes, etc.
Si un Misogi est suffisamment difficile, il vous amènera à un point de rupture où vous penserez que vous ne pouvez pas continuer.
Vous vous direz que vous avez atteint votre “limite” (mentale, physique, émotionnelle ou les trois à la fois).
Mais si vous continuez un peu plus longtemps, quelques pas de plus, quelques minutes de plus, vous regarderez en arrière et vous vous rendrez compte que ce n'était pas votre limite.
Vous avez abandonné trop tôt.
Ce qui nous amène à une question importante :
“Si je me suis sous-estimé ici, où est-ce que je me sous-estime ailleurs dans ma vie ?”
D'ailleurs, que vous alliez au bout du Misogi n'a pas d'importance.
N'oubliez pas que vous n'avez eu que 50 % de chances.
Que votre Misogi soit “plus difficile” ou “plus facile” que celui d'une autre personne n'a pas d'importance.
La seule chose qui compte, c'est que vous ayez poussé au-delà de ce que vous pensiez être votre limite.
Alors dites-moi, quel sera votre prochain Misogi ?
Il peut s'agir de n'importe quoi ! Pas seulement des défis physiques dans la nature. Mais vous devez avoir moins de 50 % de chances de réussir.
PS : Pour aller plus loin, je vous recommande de lire The Comfort Crisis de Michael Easter.